Une autre réalité

Je viens tout juste d'écouter Retour à Brooklyn à TQc. Un film coup de poing qui décrit assez bien la descente aux enfers des toxicomanes. J'ai moi même connu cet enfer, la dépendance à la drogue, pire: y perdre son âme. J'ai besoin de films comme celui là pour ne pas oublier mes nuits folles. Ma vie d'ermite est un paradis en comparaison.

Pour la lecture, je suis dans L'ombre du vent de Carlos Ruiz Zafon

Ha le sport...!

Je n'aime pas vraiment le sport à la télé. Je n'aime pas le hockey, ni le football, ni le soccer, encore moins les quilles et je me demande ce qu'un tournoi de poker a de sportif?

La semaine dernière je suis resté accrocher à mon écran pour une golfeuse que je croyais revoir ce week end. Mais non... le tournoi a lieu en Corée et le match n'est présenté que sur le Golf Channel. Sans compter que c'est une grosse fin de semaine pour les sports. Il y a de tout F1, tennis etc.

Si j'étais juste un peu "normal" je serais partisan du Canadien, j'aurais un boulot, une maison en banlieue avec une piscine dans la cour arrière, une épouse, deux enfants, des économies et des dettes, un VUS, j'écouterais Tout le monde en parle le dimanche et je voterais PQ ou ADQ aux élections. Mais je n'ai rien de tout cela.

Je suis partisan des NY Yankees et des LA Lakers mais depuis quelques années cela ne veut plus rien dire. Alors Pfft.

Je n'ai pas de boulot. J'ai deux hobbies dont la pratique est totalement erratique car je suis un indiscipliné chronique.

Oh j'ai déjà aimé le hockey! À l'époque ou Scotty Bowman en était le coach. Et puis aujourd'hui il y a tellement de pub à la télé que plus rien n'a d'intérêt.
Avant il y avait des films tous les soirs. On pouvait voir un Fellini en noir et blanc. Le bonheur!

Heureusement, j'aime lire! Mais là encore ce n'est plus comme avant. Mon dernier emprunt: Monsieur Malaussène de Daniel Pennac. Je crois que j'ai tenté au moins dix fois de le lire. Je me suis rendu jusqu'au milieu du livre. Puis j'ai laissé tomber: trop de mots, trop de jongleries alors les mots ricochent dans ma tête mais sans aller plus loin, sans descendre jusqu'au coeur. Avant il y avait San-Antonio. Dieu que j'en ai lu de ces livres là pour passer le temps. Je n'en veux pas à Pennac. Il a le droit d'écrire comme il veut.

Bon pour Lorena Ochoa, il semble que je vais devoir attendre le tournoi de Floride en novembre pour la revoir.

Ochoa

Je zappais comme j'aime tant le faire quand mon attention a été attirée par une golfeuse vraiment peu ordinaire. Je décide de rester là pour pour observer: Lorena Ochoa qui est mexicaine et championne mondiale en titre. Mon petit doigt me dit que je vais surement regarder le prochain tournoi qui aura lieu en Corée du sud.

Une vérité qui dérange

Une vérité qui dérange

An inconveniant truth

Retour impromptu

Je navigue sans mes repères. Je vais écrire comme ça vient pour briser la glace. Sinon je vais sans doute rester au fond. Vous le savez: j'aime mieux ne rien dire que d'écrire n'importe quoi, n'importe comment. Je sais que ce n'est pas la norme si on veut garder de la visibilité. Mais ce n'est justement pas mon objectif.

Je ris parce que Patrick Lagacé présente un extrait de Paris Hilton à David Letterman en disant que ce n'est pas pour Paris qu'il a écouté l'émission. Qu'est-ce qu'ils ont tous contre Hilton?

Je ris mais j'ai tout le corps désorienté et l'esprit encore pire à cause du Celebrex et du Tylenol. Je crois que je vais prendre une douche et aller promener Tocson. Je dois aussi faxer une prescription pour de la physiothérapie.

Enfin l'automne est arrivé! Je n'ai même pas vu l'été, le soleil, la nature et les petits oiseaux. Mais j'ai lu quelques bons romans quand je le pouvais.

Parfois, perdu sur notre île, on trouve un bouteille sur le sable...

màj Je suis allé me promener... en écoutant Chopin: Nocturne #2 en E mineur Op 9 joué par Claudio Arrau. Tout tombait pile avec le rythme. Les couleurs des feuilles, les plantes qui nous montrent leurs toutes dernières fleurs sur les minuscules parterres du Plateau. C'est juste bon!

Mes dernières lectures

Là je suis dans Nikolski de Nicolas Dickner mais je viens de finir Le poète de Michael Connelly. J'ai lu Brooklyn Follies de Paul Auster et Le bizarre incident du chien pendant la nuit de Mark Haddon.

Le baiser français

Wow!!! Quelle nuit!!! Je me suis réveillé à 3h00 du matin. Cela doit bien faire vingt ans que je n'ai pas embrassé une femme et cette nuit j'ai rêvé le plus beau baiser de toute ma vie. Un rêve en couleur et cinémascope. Tellement beau que cela m'a réveillé d'invraisemblance. Bon j'étais avec deux types que je ne connais pas et je trace sur la rue de grande lignes de couleur. Un peu comme le cancre dans le poème de Prévert. Mon préféré! J'ai des craies de couleurs vives et je fais ces lignes pour permettre à un petit avion d'atterrir. Un avion piloté par mon amour qui doit arriver de nulle part. Soudain je vois un point de couleur au loin dans le ciel. Cela se dirige vers moi. C'est elle! On dirait un ange aux ailes multicolores et d'une beauté indéfinissable. Elle atterrit juste devant moi, m'enlace dans ses bras et, sans dire un seul mot, m'embrasse de tendresse. Quel doux moment de bonheur!

Pour clôturer ma dernière lecture.

Enfin... c'est juste pour dire que Roméo Dallaire n'est pas un écrivain.

Ce livre est toutefois un document historique

Lectures

Merci à Geneviève pour la tague littéraire. Ce n'est jamais facile pour moi de faire des choix. Je me suis donc prêté à l'exercice avec un rythme estival: l'été je suis tortue. La preuve Danaée que je tague, a terminé l'exercice avant moi!

Quatre livres qui ont marqué mon enfance


Tintin et L'île noire de Hergé
Sans doute est-ce parce que j'étais à l'hôpital lorsque mes parents me l'ont offert en cadeau que ce livre m'a autant marqué car je me souviens de chaque image.

Le petit prince d'Antoine De Saint-Exupery
J'ai encore le même exemplaire dans la bibliothèque du coin séjour. Le seul rescapé du monde de mon enfance La dernière fois que je l'ai ouvert c'est un peu après les jeux olympiques de 1976. Autant dire hier...

Robinson Crusoe de Daniel Dafoë
Un classique pour les amateurs de survie en herbe.

Le grand livres des animaux de Sélection du Readers Digest Ben quoi...? J'avais commandé ce livre par la poste pour découvrir le monde animal. Pendant plusieurs semaines je rentrais de l'école en courant. Finalement il est arrivé quelle joie!

Quatre écrivains que je lirais encore et encore

Ici je dois me retenir car il y en a vraiment beaucoup plus que quatre. À vrai dire je ne marche pas vraiment par auteur mais par oeuvre. Je suis un lecteur assez conservateur dans le fond parce que je laisse le temps décanter les choses. Je suis souvent en retard sur la tendance mais ce n'est pas si important pour moi d'être à la mode. Pour aujourd'hui ce sera:

John irving, Hermann Hess, Isabel Allende et Paul Auster.

Quatre écrivains que je ne relirai plus

Bon je sais: il ne faut jamais dire jamais! Et de plus je ne crois pas que ce soit nécessairement la faute de l'auteur si on n'aime pas. Je vais donc citer Laure Adler pour mieux me faire comprendre:« Écrire, c’est produire le texte. Lire, c’est le recevoir d’autrui sans y marquer sa place, sans le refaire. » Je serai donc bref: Eric-Emmanuel Schmitt, Oscar Wilde, et Philippe Sollers. Je sais il y en a seulement trois mais c'est déjà trop et attention Laure n'est pas dans la liste car j'ai adoré son excellent livre sur Hannah Arendt.


Quatre livres à lire en attente

L'Ombre du vent de Carlos Ruiz Zafon. Je l'ai acheté pour ma fête.


Nikolski de Nicolas Dickner. À découvrir. Je n'ai aucune idée de ce qui m'attend. Mais depuis le temps que j'en entend parler.


Un dimanche à la piscine à Kigali de Gil Courtemanche.


Comment devenir un monstre de Jean Barbe. Il est dans la bibliothèque de la chambre.


Quatre livres que je suis en train de lire

Je ne lis jamais plus d'un livre à la fois, à moins que vous ne vouliez savoir mes livres de recettes culinaires ou mes livres pratiques sur la photographie ou l'informatique. Depuis deux semaines je suis dans le récit des atrocités commises au Rwanda: J'ai serré la main du diable de Roméo Dallaire.


Quatre livres que je n'ai pas terminé

Conversations avec Dieu de Neale Donald Walsh Je n'ai pas su me débarasser d'un certain malaise qui rendait ma lecture inconfortable. Ce n'est pas seulement du scepticisme. Cela relève plus de la pudeur. Pour moi le rapport à Dieu est trop personnel, trop intime pour...


L'Evangile selon Pilate de Éric Emmanuel Schmitt. j'ai essayé deux ou trois fois de reprendre la lecture sans pouvoir y parvenir. Peut être un jour ?

Le portrait de Dorian Gray d'Oscar Wilde. Quelques pages et je l'ai refermé sans aucune hésitation.

Le cahier bleu de Michel Tremblay. Je me suis quand même rendu au trois quart du livre avant de me dire: à quoi bon! Je sais, vous allez sans doute m'en vouloir !

Quatre livres que j'apporterais sur une île déserte

Tout dépend de la question: est-ce en mode survie ou en mode vacances? En mode survie je n'apporterais que deux livres:
L'Évangile selon Saint Jean de Jean Yves Leloup et Un guide de survie.

En mode vacances: des bd d'Enki Bilal: la trilogie Nikopol et, sans doute, les polars de Kathy Reichs et, pourquoi pas le deuxième tome de La roue rouge d'Alexandre Soljenitsyne pour passer le temps un peu plus studieusement. J'ai mis des années à me décider pour le premier tome que j'ai eu en cadeau.

Je tague Danaée et Sandra.

Mon père, ma mère et moi

San Francisco et les merveilles du monde

Qui n'a pas rêvé d'aller à San Francisco? Je viens tout juste d'aller faire un tour virtuel grâce à Google et Street View . Je me suis promené dans quelques rues puis je suis allé voir la mer. C'est assez impressionnant comme balade. Cette technique permet à des gens comme moi qui ne peuvent voyager de le faire autrement. À quand Paris, Londres, Rome?

Il reste quelques jours pour voter http://www.new7wonders.com/ Pour le 7 merveilles du monde. Pas évident de faire un choix mais j'ai réalisé que j'aime les vieilles pierres: Petra, Stonehenge, le Colisée, la grande muraille de Chine, Les satues de l'île de Pâques, l'Acropole et les pyramides d'Egypte.

Une soirée idéale

Ma cousine Diane m'a téléphoné pour mon anniversaire. Elle m'invitait alors nous sommes allé souper au Commensal de la rue St Denis. Après notre agréable rencontre je me suis dirigé vers le cinéma Quartier Latin voir La vie des autres. Au risque de me répéter j'adore les films sous-titrés! En passant j'ignorais qu'il y avait autant de monde le mardi soir au cinéma. Il faut dire que le prix de $4.95 a de quoi attirer les amateurs. Mais pour un claustrophobe comme moi c'est tout un défi à relever. L'année dernière j'ai manqué le spectacle de Martha Wainwright au Métropolis. Bref vous ne me verrez pas souvent là ou il y a des foules. Je suis plutôt du genre intimiste. Pas de chance de me voir au yulblog ou alors assis seul à une table en train de lire.

Quel bon film que ce film allemand. Geneviève en avait parlé dans son billet donc je m' y attendais un peu. J'étais même, à cause de cette attente, un peu déçu au début. Car le film fait un peu cliché mais c'est voulu. Et puis même Hubert Reeves l'avait recommandé en ondes en entrevue avec Marie-Claude trois jours avant ma fête.

Après le cinéma j'ai marché un peu pour me rendre à la Bibliothèque Nationale. Je suis stupéfait à chaque fois que je vais là. Un autre éléphant blanc? Quand même Montréal aurait pu garder ouverte la bibliothèque centrale avec ses belles salles. J'ai emprunté le livre de Roméo Dallaire: J'ai serré la main du diable. Puis j'ai monté la cote Berri pour prendre l'autobus 24 et rentrer chez moi.

ménage prise deux

C'est mon anniversaire aujourd'hui. Et j'ai envie de fêter cela en faisant du ménage. Sans blague! Je me fais un cadeau car mon désordre est impardonnable! Hier je me suis endormi en écoutant Six jours en juin. J'ai manqué la dernière demi-heure. Malheureusement le point de vue pro palestinien et antisémite de Jean-François Lépine était encore une fois subtilement apparent. Quand je me suis réveillé vers 1h30 il y avait le visage d'une très jolie femme à l'écran. Sans doute Françoise Dorléac dans La peau douce de François Truffaut. La manette était sur le plancher. Je suis resté un moment à observer ses traits puis je me suis rendormi avec Toc à coté de moi. Ce matin, cinq heures trente... Un message de mon frère sur le répondeur très bref: bonne fête mon frère! Puis un autre de ma soeur qui m'a chanté Bonne fête. Elle chante faux et elle le sait mais comme je n'ai pas l'oreille musicale... Je vais mettre Chopin ce matin. Je rince ma lingette, trie les vieux papiers, époussette la bibliothèque. Je n'aurai pas le temps de tout faire. Pour dire vrai j'ai commencé tout doucement par la vaisselle il y a trois jours. Tiens cela me fait penser à quand j'étais à l'école. J'essayais d'imaginer l'époque d'aujourd'hui et j'étais persuadé que je ne serais plus là. À l'adolescence on est souvent persuadé que la vie passé un certain âge ne vaut plus la peine d'être vécue... Mais c'est faux. je me sens plus jeune en cette journée qu'il y a dix ans. Ça c'est un beau cadeau!

Slow Motion

Je m'en revenais par la piste cyclable de la rue Rachel ce soir. Une petite pluie froide qui tombe en bruine. Tocson est dans son sac attaché au guidon. Pas beaucoup de trafic c'est dimanche soir. La fête de la reine Victoria demain. De Dollard pour les uns ou des patriotes pour les autres. Mon Dieu qui va fêter ça... ? Bref je pédale vers l'est je suis presqu'en face de la Quincaillerie, le fameux bar du Yul blog!! Soudain un taxi surgit à ma gauche et le chauffeur regarde vers l'est donc il ne me voit pas et je me rends bien compte qu'il va repartir mais je suis devant lui. Juste devant lui... J'ai crié. Hé!!! Il ne me regarde toujours pas. Il lui faut un moment pour faire le lien entre le cri et la réalité. Peut être que sa radio est trop forte? Second cri plus fort cette fois! J'aime mieux trop fort que pas assez! Il freine ouf!! Il s'en est fallu de peu: une fraction de seconde. Même sur la piste cyclable nous ne sommes pas vraiment en sécurité. Du moins pas sur les portions où cyclistes et automobilistes se partagent la voie. et surtout sur les pistes qui vont sens contraire de la circulation . L'été dernier sur l'avenue Mont Royal. Un automobiliste ouvre sa portière sans regarder. J'ai eu le coin de la porte dans le cou. À quelques millimètres de la carotide. Il va falloir que les automobilistes s'habituent: les rues sont à tout le monde! Les piétons et les cyclistes existent. C'est vrai qu'on voit tout comme au ralenti, en slow motion, quand il y a un danger. C'est l'adrénaline qui fait cela.

Tocson Deux

Le fait d'aller prendre une marche au moins une fois par jour avec Toc est très bénéfique pour mon équilibre personnel autant mental que physique. D'abord parce que je dois décrocher de l'ordi puis me doucher et me raser. Puis je le brosse bien beau. Il déteste ça mais à chaque jour la séance dure un peu plus. Il sait que la sortie en dépend et il adore jouer à l'extérieur. Il est coquin et aime plaire aux passants. Ce soir on y est allé quand même malgré l'averse pour son plaisir. Il ne faut pas beaucoup de temps pour qu'il soit tout mouillé de la tête aux pieds sur le trottoir.

J'aime Catherine Pogonat pour son look sympatique et ses chroniques urbaines et j'adore Sophie-Hélène Lebeuf chroniqueuse web à la SRC. J'ai bien aimé les photographies de sonnettes de Florence. Ça vaut le coup d'oeil.

Je viens de lire Quatre? la dernière bd de Bilal.

À quand Cinq?

Le monde du macabre

"Les cadavres « plastinés » de von Hagens sont des condamnés à mort chinois." C'est Le Monde qui le dit. J'ai vu le monsieur à l'oeuvre hier soir à la télévision. Désolé mais cet homme est un boucher! Car un anatomiste aurait plus de respect pour le corps humain. Avec son accoutrement de sadique, chapeau feutre et lunettes cerclées, on sentait chez lui le besoin morbide de provoquer son auditoire et la recherche du sensationnalisme. Il n'hésite pas une seconde à trancher au "slicer" un cerveau sous prétexte de nous informer scientifiquement des différentes zones ou à arracher une colonne vertébrale pour qu'on voit de quoi il en retourne. Informations visuelles ma foi très utiles.

J'avais déjà commencé à préparer un billet sur l'exposition car si je ne me trompe pas ce "professeur" à une autre époque offrait des spectacles de dissections publiques assez similaires à l'émission vue hier. Mais entre vous et moi, qui aurait payé 50 dollars pour assister à un show live un samedi soir? Je n'irai donc pas voir cette exhibition de corps plastifiés. Je trouve cela de très mauvais goût et cela ressemble trop à de la profanation... Le corps humain n'est pas une marchandise ou un objet quelconque.

Par contre si le coeur vous en dit d'apprendre un peu plus sur l'anatomie ou sur le cerveau et son fonctionnement un très bon site de l'Université McGill: Le cerveau convient parfaitement avec ses trois niveaux débutant, intermédiaire et avancé. Ou encore l'atlas du corps humain en ligne sur Doctissimo pour l'ensemble de l'anatomie. Tout cela dans le respect du corps

Soirée cinéma

J'ai loué deux films hier soir: An Inconvenient Truth de Davis Guggenheim et The Departed de Martin Scorcese. Si le premier est un véritable coup de poing de vérité et a le mérite rare d'être un film incontournable, il en va tout autrement avec The Departed. En fait je ne comprends même pas comment il a pu remporter l'Oscar du meilleur film tellement certains éléments de l'histoire sont peu crédibles. Babel vallait bien mieux!

Mais c'est seulement mon humble point de vue personnel et peut être vaut-il mieux ne pas regarder deux films aux antipodes l'un de l'autre le même soir.

Je m'attendais à un film choc avec Al Gore mais la situation est encore pire que je ne le craignais. Si quelqu'un ne comprend pas l'urgence et l'importance de prendre des mesures individuelles et collectives pour contrer le réchauffement climatique après avoir vu ce film, il ne comprendra que trop tard ou jamais. Je me souviens maintenant d'un professeur de chimie que j'aimais bien au collégial, Robert Litzler, qui déjà à l'époque (1979) nous prévenait du danger des pluies acides et du réchauffement planétaire équations à l'appuie. C'est dire le temps qu'il faut à notre société pour prendre conscience, comprendre et agir.

Je ne suis pas bavard

Enfin cela dépend avec qui mais en général je ne suis pas très bavard. Juste un mot sur les élections en France: déception! Cela m'aurait vraiment fait plaisir de voir une femme, et particulièrement cette femme, à la tête de ce pays. Une amie de Bretagne m'a écrit sa tristesse à chaud. Je suis passé devant L'Barouf vers 14h00 et il y avait une petite foule aglutinée sur le trottoir pour suivre les résultats et personne n'avait le moindre sourire. Je ne dirai pas un mot sur le nouvel élu. À quoi bon? Tout a déjà été dit et puis c'est le choix de la majorité.

Ron Mueck

Dommage que je sois incapable de sortir de la ville car j'irais bien voir cette exposition de Ron Mueck au Musée des Beaux Arts du Canada à Ottawa jusqu'au 6 mai.

Volver

Hier, pendant la nuit, j'ai écouté Volver de Pedro Almodovar. Un moment je me serais cru plus jeune dans le sous sol de la maison familiale. J' y descendait presque tous les dimanche soirs en douce, à pas feutrés pour ne pas faire craquer les marches -que je n'entendais pas mais que je sentais sous mes pieds- pour aller regarder Ciné Club. Je ressentais le même délice en écoutant ce film parce qu'il était en version espagnole avec sous-titre. Je n'ai pu m'empêcher de penser à Don Quichotte en voyant toutes ces éoliennes dans les champs. Sans aucun doute un clin d'oeil du réalisateur à Cervantes. Je me disais que s'il devait revenir assis sur Rossinante, il ne saurait plus ou donner de la tête et que le pauvre Sancho ne saurait trop quoi dire non plus. Pénélope Cruz est remarquable dans son rôle. Un film à voir!

film documentaire

Je profite du festival Hotdocs qui a lieu à Toronto pour vous parler de cette catégorie de films que j'affectionne tout particulièrement: le documentaire. Celui qui me touche le plus personnellement c'est: Les enfants du silence de Michel Brault parce que j'y suis presque. Tout ce qu'on voit dans ce court métrage tournée au début des année soixante, je l'ai vécu à la même époque. Le tournage a eu lieu dans la classe voisine de la mienne. J'ai connu ce médecin qui nous auscultait cigarette au bec à l'hôpital Notre-Dame. Il a même écrit "l'enfant est menteur" dans un dossier. C'est mon ophtalmologiste qui me l'a montré: sur la première page du dossier. Il aurait pu écrire l'enfant est timide cela aurait été plus juste. Car il devait m'intimider ce médecin. Et j'ai du répondre oui à une question où j'aurais du dire non. Cela m'arrivait parfois quand je n'entendais pas. Une chance sur deux d'avoir la bonne réponse. Il aurait du profiter de l'occasion pour m'apprendre à ne pas avoir honte de ne pas comprendre car c'est bien normal quand on n'entend pas. Mais j'ai fini par l'apprendre avec le temps! Je me souviens aussi de cette cabine insonorisée et de cette mousse dont la couleur oscillait entre le rose et le mauve qu'on mettait dans les cheveux pour le EEG et dont l'odeur était exécrable... mais là je m'éloigne de mon sujet

Je voulais vous parler de Born into brothel de Zana Brisky. Un documentaire qui a obtenu l'oscar de sa catégorie en 2005 et qui traite d'un groupe d'enfants de Calcuta que Zana prend sous son aile. Si vous aimez la photographie comme art, vous allez adorer ce film qui prouve que chaque être humain a en lui un potentiel et une vision qui lui est propre mais qu'on doit impérativement tenir compte de l'environnement social. C'est une chose de le savoir et c'en est une autre de le montrer comme le film le fait. Ces enfants qui proviennent du Red Light de Calcuta se sont fait offrir un appareil photographique et on voit leurs cheminements. Un petit bijou que je vous laisse apprécier.

C'est si simple

Tout un revirement aujourd'hui. Mon bureau est propre. Le plancher balayé parce que Normand est venu pour acheter son billet d'avion via le web. Un aller simple pour Paris puis il prendra le TGV jusqu'à Marseille. Il ne pouvait pas le faire de la Bibliothèque Nationale. Alors il est venu chez moi. Je lui ai demandé juste un peu de temps pour ranger le coin ordi bureau.

Pour dire...

Je me lève avec un commentaire venant de l'Arizona qui m'a fait sourire de plaisir. Je suis allé chez Renaud Bray pour me procurer 5:55 de Charlotte Gainsbourg. Et qu'est-ce que je vois: la deuxième saison de Lost en français! Mon émission préférée! Et je viens tout juste d'apprendre que la saison 3 sera diffusée à la SRC dès la fin du mois. Je ne m'attache pas à trop l'intrigue mais plutôt aux personnages, aux interactions qu'ils ont entre eux. Je ne saurais dire dans quelle dimension ils sont disparus. L'important c'est qu'ils me transportent avec eux. Pendant une heure je suis ailleurs que dans mon sous-sol pour le meilleur et pour le pire.

Avant Lost-Perdus il y avait Six feets under. Je me suis laissé porter par cette série et elle m'a confronté à mes nombreux préjugés.

Quel contraste avec la journée d'hier où il me semblait que je n'avais rien à dire.

Il y a un temps pour dire et il y a un temps pour écouter.

Bon d'accord il y a plusieurs manières de dire et d'écouter. Et le blogue est la dernière que j'ai trouvée. Et quelle belle manière pour moi qui possède, non pas le don, mais ce besoin de dire depuis toujours. Je vis dans le silence mais je suis habité par des mots qui veulent se mettre en place et sortir. Mon esprit monologue mais là, avec le blogue, il devient dialogue avec l'autre à la fois lointain et si près.

Cet après-midi une grande marche avec Tocson2 qui suscite bien des sourires sur son passage.

Feist

Je ne connaissais pas Feist maintenant c'est fait grace a Daniel Lazure Vieira et à Voir qui en fait sa une. Feist une chanteuse canadienne qui vit maintenant en Europe sortira son nouvel album The Reminder le 1er mai. La chanson 1234 est accrocheuse et festive au possible. La chanteuse sera à Montréal le 1er juin prochain

Neige

Je marche dans la neige mouillée. Pas de vélo, pas de promenade avec Tocson2. Mon humeur change! J'écoute Love des Beatles. Même les lignes de ce texte ondulent. Pourtant je ne bois pas. Je ne fume pas. C'est du à la fatigue de l'hiver! Le manque de soleil. Surtout que j'en prends si peu. Vivre la nuit n'estompe pas l'hiver. Dormir. Je dors de plus en plus: le sommeil mon seul refuge. Je comprends la nature. Même les arbres dorment en hiver. Nous sommes un peuple d'hiver qui aimons l'été. Moi ma saison préférée c'est l'automne. Mais j'aime bien l'été car c'est plus pratique pour tout. Demain le beau temps reviendra. Ou je me cache sous mon lit. Je n'ai plus l'énergie d'être devant mon ordi même si je suis accro. Je cherche mes mots. Tocson mordille ma vieille pantoufle. Je voudrais partir. Vivre ailleurs. Comme Sandra m'endormir à un endroit et me réveiller à un autre. Même là, il a neigé lundi. Triste journée! Le monde est de plus en plus petit. C'est ce qu'on dit. Je n'en sais plus trop rien. Mon ami qui repart pour le sud de la France. Il reviendra en mai pour marier son fils. Vivement la fin de l'hiver. Les tulipes retiennent leurs couleurs. Tout cela va sortir enfin. Tout va éclater de vie! Demain il fera beau.

Sursaut onirique

Je me suis réveillé en sursaut d'un cauchemar kafkaïen. Le genre de rêve qui se confond avec la réalité. Un imbroglio administratif. Je ne sais pas pourquoi mais j'ai mon ordi dans les bras, pas mon portable mais l'écran de ma tour qui pèse lourd et j'ai rendez vous dans un centre administratif . Je prend un numéro dans la salle d'attente sur une petite distributrice rouge et noire en plastique fixée sur la colonne de béton juste en face du comptoir. La salle est immense et des rangées de chaises sont disposées en carrés. Chaque carré compte six rangées de six chaises. Derrière les comptoirs des dizaines de préposées discutent avec des gens. On appelle le numéro 85 bz cela tombe bien c'est justement le mien mais une autre personne se lève et va vers le comptoir. Elle a aussi le 85 bz. La préposée m'explique que je n'ai pas pris mon coupon dans la bonne distributrice qu'il fallait le prendre sur celle qui est à coté de la porte du mur de droite. Sa droite qui se trouve être ma gauche. Mais pourquoi en mettre une juste devant son comptoir cela porte à confusion. elle ne sait pas ce que la distributrice fait là. Sans doute est-ce pour le comptoir de gauche situé à ma droite? Je lui tend ma feuille de convocation qu'elle regarde. Apparamment je ne suis pas au bon endroit. Je dois sortir et me rendre trois portes plus au sud. Mais si je veux, je peux prendre le couloir derrière son comptoir et monter l'escalier au fond de l'entrée. (...)

Je reviens dans la même salle qu'au début mais cette fois je dois aller au comptoir du fond qui longe le mur de gauche, ma gauche, Tous les comptoir sont en bois massif, du chêne ou de l'érable. Je vais vers le premier guichet libre. La préposée prend ma feuille de convocation et disparait derrière une porte. Revient, me remet une note de service et me demande de me rendre aux trois derniers guichets. Rendu là, je vois que tous les employés sont en train de fumer. Cela pue et je suis surpris car je croyais les lieux publiques non-fumeur. Un employé en chemise grise à manches longues part avec ma note. Il y a ceux qui ont des chemises blanches à manches courtes mais ils semblent ne rien faire à part parler entre eux. Je leur dit, comme ça: "Dans deux semaines vous ne fumerez plus!" Ils me regardent dédaigneusement d'un air de fausse supériorité en voulant dire: essaie donc pour voir. (...)

Après quelques minutes d'attentes, et comme le préposé ne semble pas revenir, je demande à voir leur supérieur. Il arrive sur le champ. Je lui dis que j'attends depuis près d'une heure. Il sursaute de surprise, se confond en excuse et me demande de le suivre à la recherche de l'employé disparu. Nous traversons des salles et des couloirs. Tout change, même ceux qui fumaient ne fument plus... Finalement nous ne savons plus trop quoi faire car l'employé est introuvable, ma note de service disparue avec lui et nous ne retrouvons pas celle qui a pris ma feuille de convocation et qui aurait pu dire pourquoi je suis là. Moi je ne le sais même pas... (...)

zapping

Me promener d'un poste à l'autre voilà une chose que j'aime faire car je suis incapable d'écouter la moindre annonce publicitaire. Au mieux je coupe le son de la pub quand l'émission me captive et c'était le cas samedi soir dernier avec Dre Grey, leçon d'anatomie. Bon j'allais jeter un oeil au hockey mais sans plus. Dimanche je suis resté à Tout le monde en parle le temps d'écouter Armand Vaillancourt faire le pitre avec Dany Turcotte. Le sculpteur affichait une attitude volubile et allumée. La semaine verte a offert un excellent reportage sur un jeune aviculteur de l'ile d'Orleans. Je partage sa philosophie de la nature.

Vive les sous-titres pour malentendants. Cela fait quelques années que les téléviseurs sont équipés de la fonction décodage. Et c' était essentiel dans mon cas pour comprendre les dialogues. La majorité du temps je regarde la télévision sans le son. Au cinéma je n'entend pas à cause des bruits: bruits de fond, musique, etc. Toutes les trames sonores se superposent pour finir par enterrer les dialogues. Depuis l'arrivée du DVD j'attends la sortie avec sous-titres. Ou je vais voir le film en version originale avec s.t. Assez curieusement la majorité du temps les films français n'ont pas de sous-titres et ils en auraient bien besoin!!

J'ai erré l'autre jour en parlant de la synchronicité. Je disais qu'en ville c'était difficilement possible à moins d'être dans sa bulle EHD mais c'est faux. La condition sine qua non c'est l'humilité. Je parle au plan personnel. Je suis heureux et en harmonie avec mon environnement quand j'adopte une attitude d'humilité. Et au contraire je suis souvent en conflit avec ce qui m'entoure quand je suis dans ma bulle. Quant à l'argent il n'est pas mauvais en soi. Tout dépend de l'usage qu'on en fait.

Blog en vrac

Vous ne savez pas où aller manger?


Personnellement je ne vais plus souvent dans les restos mais si je devais y aller je consulterais le guide de Geneviève. Connaissant sa rigueur et ne doutant pas un seul instant de la finesse de son palais, vous pouvez aller sans crainte sur son Blogenevieve gourmand.




J'ai vu le cardiologue la semaine dernière et il m'a dit que tout était beau, que selon le résultat de l'examen échographique mon coeur avait conservé 70% de sa capacité...

Je n'ai rien pu dire! Vous trouvez ça beau vous?
Puis à la maison je me suis dit qu'il avait sans doute dit 90%. Pour un sourd 70 et 90. Bon je dois le revoir à l'automne... Cela fait toute une différence entre les deux.

Je me sens responsable de ma santé mais pas coupable de mes maladies. La recherche de la perfection spirituelle, mentale ou physique n'a jamais fait partie de mes objectifs dans la vie. Il y a des limites à vouloir être parfait. Surtout pour un imparfait comme moi.

Pas de nouvelles de Sandra! Je ne touchais plus terre l'autre jour quand elle m'a annoncé que j'étais dans ses flux. Vous imaginez mes deux modèles, Geneviève et Sandra qui me lisent, je n'en revenais pas! Je me sentais comme une feuille sur le bord de la route au passage de Fuego. Oui je pense que cela décrit très bien mon état. Parce qu' on redescend après avoir frolé la carosserie écarlate et le chrome du miroir.

Aussi j'ai compris, dans cette descente, qu'il n'y avait pas d'obligations: je ne suis pas obligé d'écrire et personne n'est obligé de me lire mais comme j'aime ça écrire, pis vous lire aussi!! :)

Grains de sable

Personnellement, je suis ravi de la visite de Nancy Pelosi au Proche Orient et plus particulièrement à Damas en Syrie . Un pied de nez à l'attitude de confrontation de l'administration Bush car rien ne vaut le dialogue pour résoudre les conflits et désamorcer les tensions. L'adage affirmant que celui "qui veut la paix prépare la guerre" n'est plus vrai. Voir à ce sujet The fog of war.

Autre source d'apaisement: le jugement de la cour suprême des États Unis favorable à une réglementation des émissions de CO2. Mais ici le sable est dans un sablier.

Satisfait aussi de la démarche de Louis Bernard qui prone l'approche réaliste pour le parti québécois: promouvoir l'indépendance du Québec. C'est la raison d'être de ce parti alors pourquoi mettre l'option dans le placard à chaque élection ?

Cela fait trois grains de sable. J'aime le sable sans doute parce que je ne peux pas voyager. Je demande à des amis et parents qui le font de m'en rapporter. J'ai une petite, toute petite collection de minuscules bouteilles de sable d'un peu partout.

flux RSS

Je ne sais pas comment fonctionnent les flux RSS mais je suppose que si j'apporte des corrections à mon texte après la publication, il est republié. Je vais donc procéder autrement désormais. je vais écrire mon texte dans Word et transcrire seulement la version finale sur le blog. J'avais l'habitude de publier puis de corriger selon l'apparence de la publication et des erreurs que je découvrais après coup. Je vais devoir plancher sur la cuisine du blogue. Et je vais le faire avec plaisir. Si quelqu'un connaît un site ou un livre de références sur les blogues les conseils sont bienvenus.

À propos de Normand, celui qui m'a laissé une citation d'Albert Einstein en commentaire, je dois vous dire que c'est un grand ami personnel. il connaît ma vie. Et c'est pourquoi il a choisit cette citation. Il me connaissait bien avant que je devienne agoraphobe vers le début de la vingtaine. Malheureusement pour moi, mais je suis heureux pour lui, il est maintenant un expat: Il vit dans le sud de la France.

synchronicité?

Ça y est je sens que c'est reparti pour une assez belle période! Que voulez-vous: cela ne peut pas toujours aller mal dans la vie! Comme tous, j'ai des périodes où les choses vont bien et d'autres où il me semble qu'elles ne font qu'empirer. L'année dernière a été l'une des pires de ma vie sur tous les plans: physique, mental et spirituel. Le vide!

Et comme je ne suis plus du genre à lutter vaillamment contre vents et marées pour un combat perdu d'avance, je me laisse plus facilement emporter par le gouffre. Oh je ne suis pas du genre à me plaindre et à me lamenter publiquement. Je prends mon trou tout en étant intimement convaincu que la lumière finira bien par me rattraper au vol et me ramener à la surface.

Or c'est exactement ce qui est en train de se produire avec ce blogue. Cela m'a fait un bien fou de lire vos billets d'un blogue à l'autre pendant ma convalescence car c'est divertissant, stimulant, inspirant et enrichissant. Le magasine Times a vu juste en vous décernant le titre de personnalité de l'année. Puis j'ai décidé d'écrire le mien. Et voilà que vos commentaires me donnent un je ne sais quoi au fond du coeur qui m'encourage fortement à continuer.

J'ai écouté une émission vendredi dernier à TQc sur Serge Fiori et dans l'entrevue il a abordé, sans la nommer, le thème de la synchronicité. Oui il y a un peu de ça dans la vie Cela m'a bien sur rappelé les paroles d'une chanson d'Harmonium sur le monde qui est parti ailleurs et l'enfant qu'on devrait écouter:

ou est allé tout ce monde qui avait quelque chose à raconter?
on a mis quelqu'un au monde on devrait peut être l'écouter?

Maintenant nous savons la réponse: il attendait internet et les blogues!
Quoi d'autre aurait permis à tant de gens de se raconter et d'échanger?

Je viens tout juste de marcher avec Tocson II et il est tout content. Je suis sorti pour lui faire plaisir et c'est moi qui va bénéficier des bienfaits de la marche. Toxine a recommencé à se faire bronzer sous la lampe. C'est ma tortue, mon animal fétiche ou totem.

Quatre heures du matin

Quatre heures du matin. Je viens juste de rentrer. Et je pensais à vous autres. C'est drôle on dirait que je vous apporte avec moi quelque part dans mon esprit et dans mon coeur quand je sors. Je me sens moins seul. La preuve aujourd'hui je lis les billets de Sandra la camionneuse. Elle parlait de son Tipod. Manière affectueuse de parler de son ipod. Et j'ai essayé ce qu'elle proposait: laisser mon ipod choisir la chanson. Je ferme les yeux et j'entends Rider on the storm des Doors. S'il y a une toune qui me parle c'est bien celle là. Je la retrouve tout juste. La première fois que je l'ai entendu c'était à CHOM FM début des années soixante-dix. Je vivais dans la chambre à fournaise de la maison familiale. Un coup de tête du chevelu que j'étais à l'époque: tenir tête au paternel. C'est une longue histoire et j'aurai l'occasion d'y revenir. J'avais donc pris mon matelas et je l'avais descendu au sous-sol dans la chambre à fournaise, à même le ciment par terre. Et j'avais récupéré le vieux pick up du salon qui retrouvait une seconde vie de nuit en ma compagnie. La belle époque: celle de ma jeunesse. Ce n'est donc pas d'aujourd'hui que je vis de nuit et dans un sous-sol. Puis le ipod m'a sorti You can't always get what you want des Stones...

Jour d'élection

Je me suis levé vers 17h30. Bu mon café puis je suis allé promener Tocson: un autre signe que le printemps est en cours. J'ai lu le billet de Caroline à Londres , celui de Sandra puis celui de Geneviève qui m'a bien fait rire. Pas un seul instant il ne m'est venu à l'idée que je pouvais voter de chez moi. J'ai trop l'habitude. Car sortir pour un claustrophobe, c'est une aventure à chaque fois et affronter une foule c'est pas toujours évident. Mais je me suis rendu jusqu'à la boite de scrutin assez facilement. Il n'y avait pas foule. C'est bon pour moi mais sans doute moins bon pour la démocratie. Je vais dans l'isoloir et je fais mon devoir. Je le dis simplement: j'ai voté vert. Je sais... le pays et tout ça... Mais je me suis senti heureux de mon choix émancipateur car depuis que je vote, à chaque élection, c'est le pays et tout ça... Il y a un message dans mon vote et c'est la planète toute entière qui est incluse dans ce message: ma mère la terre! Le parterre à coté de ma porte, l'arbre devant chez moi, la pluie qui tombe du ciel, l'eau du fleuve, la mer que je n'ai vu qu'une fois dans ma vie mais dont je garde un souvenir impérissable. Bien sur, j'ai perdu dans mon comté citadin. J'ai écouté les résultats à la télévision dans la soirée. J'ai zappé tantôt à SRC tantôt à Bazzo.tv. Je cherchais le poste le plus... ou peut être que je cherchais juste à mettre sur pause!

J'aurais bien aimé que le chef du parti vert, Scott Mc Kay, soit élu. Je suis certain que l'arrivée de nouveaux députés va contribuer à la vie parlementaire. Je crois également que des élus comme Christine St-Pierre, Marguerite Blais, Pierre Curzi, Bernard Drainville et Gilles Taillon auront un apport constructif dans la classe politique.

Autre bon film

La nuit dernière à la télévision, j'ai écouté Portrait de femme de Jane Campion avec Nicole Kidman et John Malkovitch. Un film tiré du roman The portrait of a lady d'Henry James. Ce n'est pas la première fois que je vois le film et je l'aime à chaque fois

Je suis un fan de Nicole Kidman.

Je l'ai aimé dans Les Heures, dans Moulin Rouge, dans Retour à Cold Mountain, dans Birthday Girl et dans Dogville. C'est une actrice vraiment remarquable.

Suis-je trop tolérant?

Suis-je trop tolérant? La réponse est non! Au contraire quand on commence à dire cela c'est qu'on ne l'est plus. Je n'ai pas vu Aurore le film mais je suis persuadé que la belle mère devait se dire trop bonne envers la petite. C'est le trop qui est de trop! Cela change quoi que quelques femmes, à peine une dizaine, aillent voter voilées? Tant mieux si elles peuvent exercer leur droit. Il n' y a pas de limite à la tolérance. La limite elle est dans notre esprit. Si c'est trop, c'est que notre esprit demande à s'élargir. Je suis en train de lire Jacques Attali Les juifs, le Monde et l'Argent, c'est mon livre de chevet ces jours çi et il y a beaucoup à apprendre sur l'intolérance à travers les âges dans ce livre. Quant aux accomodements, cela a toujours fait partie de la vie. C'est comme ça! Les humains ont des moeurs et des coutumes différentes. C'est une loi de la vie: la diversité. Rien n'est pareil, chaque être humain est unique et différent des autres. Dans beaucoup d'autres endroits dans le monde il y a des conflits à cause de ces différences. Beaucoup d'intolérance et de haine alors que nous pourrions travailler ensemble à construire un monde meilleur pour tous.

Pendant que j' y suis... j'ai écouté cette semaine un reportage fait par un médecin dans un hôpital de Bagdad pour montrer les horreurs de la haine et de la violence. Ces femmes et ces enfants meurtris par les attentats. Dans cet hôpital chiites et sunnites travaillent ensemble à sauver des vies et soigner les blessés. Et vous savez quoi ils sont menacés de mort pour leur coopération.

test

Curieux tout de même: mon billet d'hier n'offrait pas la possibilité de laisser un commentaire.
Trouver sur le blogue à Geneviève le test DNA amusant et intéressant. J'ai parfois eu du mal à me décider entre certaines images.

Read my VisualDNA™ Get your own VisualDNA™

Autre clin d'oeil

C'est ce que j'appelle les clins d'oeil de la vie: ce sont des petits moments ou fragments d'instants où j'ai l'impression que la vie me fait un clin d'oeil. Doit-on les garder pour soi ou les partager avec les autres? Cela dépend de chacun. L'autre jour en flânant dans les allées du Renaud Bray. Je tombe à hauteur de regard sur Niagara le film. J'ai souri car j'aime bien ce type de coincidence. Je venais tout juste d'en parler dans ce billet. Et le voilà en papier et en plastique sur DVD devant moi. Je ne l'ai pas acheté sur le coup. Avec un livre dans les mains, j'avais décidé de revenir une autre fois. Mais en descendant dans mon sous-sol, j'ai réalisé le coup du hasard que je laissais passer. J'ai donc téléphoné pour une mise de coté et depuis ma vidéothèque s'est enrichie d'un nouveau titre. Remarquez la chute sur l'affiche placée entre les deux personnages et non en arrière plan. Ah l'impétueuse nature humaine!!!

Un bon film

Je viens tout juste de voir un bon film à Télé-Québec:Harrison's Flowers d' Elie Chouraki.. Le genre de film à faire réfléchir sur les horreurs de toutes les guerres et en particulier sur celle qui a ensanglanté la Yougoslavie dans les années 90. Un film sur le photojournalisme de guerre.

Un nouveau vélo

L'automne dernier on m'a volé mon vélo. Frustrant! D'autant que c'est mon principal moyen de transport. En ville, pour moi, pas question d'automobile. Si j'habitais ailleurs, en campagne par exemple, l'automobile serait quasiment une nécessité mais à Montréal, c'est superflu. Il y en a trop et c'est presque devenu une nuisance publique compte tenu du manque de civisme de certain. En ville il y a le métro, l' autobus, le taxi et le vélo pour les mordus comme moi et vivement le tramway fonctionnant à l'électricité.
Jeudi je suis allé chez un marchand de la rue Marie Anne juste pour voir et j' ai acheté une bicyclette Norco modèle Yorkville. Pour femme parce que c'est plus pratique pour les jambes. Elle a fière allure non? Je vais ajouter un panier pour Tocson et des sacoches à l'arrière et je serai prêt pour l'été. J'aime faire de courtes balades avec mon appareil photo dans les rues et ruelles du quartier. Ce sont mes seules sorties et souvent assez tôt le matin quand il n' y a que les oiseaux, les écureuils et les chats.
J'ai voulu au lendemain du vol encourager un cause noble SOS Vélo Ils font du recyclage de vieux vélos avec la marque écovélo. Mais c'était une bicyclette pour ceux qui n'en font pas beaucoup, seulement quelques fois par été.

Le débat des chefs

Le débat a eu lieu. Enfin..! Les journalistes semblaient satisfaits mais pas moi. Je ne sais pas ce qu'il avait mais André Boisclair me tapait royalement sur les nerfs: sa manière de s'exprimer, sans doute et ses questions fatiguantes, redondantes. Jean Charest avait l'air d'un premier ministre provincial qui regarde deux aspirants en train de se chamailler et Mario Dumont a fait son one man show. Ce n'était pas la bonne formule ce débat à trois à parts égales. Qui transformait le tout en duels rappelant l'escrime. Jacques Moisan l'a eu facile toute la soirée. Aucun ne s'est vraiment démarqué. Mario Dumont m'a même découragé quand il a sorti son chiffre de 1,7 G$ qu'on sentait improvisé puis avec son papier, une note interne du ministère des transports. il a eu le culot de dire en conférence de presse qu'il ne l'avait reçu que le jour même. Une assertion non vérifiable! Comment pourra-t-on lui faire confiance dorénavant ? Les gens mordent-ils encore à de tels propos sensationalistes? Selon moi il n'y a pas eu de gagnant mais un perdant: Mario Dumont. Dommage pour lui car c'est vrai qu'il avait des idées mais il a tout gaché avec "sa bombe atomique". Désormais la lutte se fera entre le PQ et le PLQ. Mais bon on verra pour les douze prochain jours. Et puis il y a les Verts et Québec Solidaire à mon humble avis et compte tenu du résultat du débat, je déplore leur absence. Finalement quand on lit les divers commentateurs on se rend compte que seuls les partisans y trouvent leur compte. Chacun clame que son chef a gagné. Curieux la subjectivité...

mise à jour: un sondage Crop donne Dumont 41% Charest 30% Boisclair 21%

mise à jour: un autre sondage Leger Marketing donne Charest 32% Boisclair 31% Dumont 28%

Pas besoin d'un médecin?

Je lisais l'article de Lysiane Gagnon sur CyberPresse et il m'a fait réfléchir parce que je suis personnellement concerné par ses propos sur la candidate libérale qui a dit que ce n'était pas tout le monde qui avait besoin d'un médecin. Dans un sens c'est vrai, elle a peut être raison: je vais bien donc je n'en ai pas besoin.

Le problème c'est que la dame en question a été directrice de CLSC et est adjointe parlementaire au minitre de la Santé. Oups...!

On vient de renverser le sens de l'équation. Je pense donc je suis n'est pas égal à je suis donc je pense. Sinon Descartes aurait perdu son temps. Dans ce cas ci ce serait je ne vais pas bien donc j'ai besoin d'un médecin. Ou comme le souligne Mme Gagnon: Je vais bien mais je veux quand même un médecin de famille puisque'on parle de santé et non de maladie. Autrement dit n'attendons pas d'être malade pour vouloir un médecin. Mais il se passe quoi si...

Ok démonstration et je vais l'expliquer par une situation vécue l'automne dernier. Je suis avec un ami et nous sommes sur l'avenue du Mont Royal. On veut aller manger dans un petit resto chinois sympa mais j'ai soudainement un malaise. On arrête. Je vais mieux. on repart. Au bout d'un moment Normand me dit: Laisses faire le resto et allons voir un médecin. Moi je ne panique pas parce que je suis convaincu que ce sont les bronches. Il y a justement une clinique au dessus de la pharmacie Jean Coutu. On se rend là: fermé!

Bon... Il y a le CLSC du Plateau pas très loin et puis il y a la clinique au dessus du UCS. On décide pour le CLSC. Je m'assoies devant la réceptioniste mais elle est occupée à classer des papiers et quand elle termine sa tâche au bout de cinq minutes. Elle me lance un regard qui veut dire: Toi tu aurais du attendre à la ligne jaune que je t'autorise à venir t'asseoir mais elle dit plus simplement: Oui?

Je dis: Je voudrais voir un médecin. Elle dit: Nous n'avons pas de médecin.

Mais suis-je bien dans un CLSC?? On parle de première ligne etc. Un CLSC sans médecin voilà ce que cela donne quand on inverse les équations; quand on pense que c'est pas tout le monde qui a besoin d'un médecin. On ne peut pas se permettre de penser ainsi quand on est directeur d'hôpital, directrice de CLSC ou directeur de clinique médicale. Si on pense ainsi on fait un entonnoir inversé et après on s'étonne que les urgences soient pleines. On sort du Centre pour aller à la clinique du coin. Pas de place, revenez à quatre heures! Mon ami est furieux. Il dit à la réceptioniste que c'est urgent, que j'ai besoin de voir un médecin! Mais rien à faire il y avait trente personnes dans la salle d'attente.

En fin de compte je me suis retrouvé à l'urgence d'un hôpital ou on m'a fait une coronarographie , une agioplastie et l'insertion d'un stent au niveau de l'artère coronaire droit qui était bloqué à 90%. Autrement dit j'étais sur le point de faire un infarctus.

Il y a quelques années j'avais un médecin de famille pour suivre mon état de santé; un psychologue en milieu hospitalier et un médecin parce que je souffre d'agoraphobie. Aujourd'hui je n'ai plus ces gens là parce que l'hôpital ou j'obtenais ces soins a été fermé. Pendant cette réforme du système de santé des médecins et des infirmières se sont fait montrer la porte. Je regarde la situation se détériorer et je devrais croire que cela va s'améliorer parce que certains me l'affirment!

Morphée

Je me suis couché vers minuit et j'ai dormi jusqu'au petit matin. J'aurais sans doute dormi plus n'eut été de la lumière du téléphone à 4 h 30. Un copain de longue date qui ne pouvait pas prévoir que j'étais dans les bras de Morphée et qui avait des choses à raconter et des problèmes avec son Mac. Non je ne suis pas un expert en Mac. Il s'y connait bien mieux que moi. Mais il arrive souvent dans la complexité du monde d'aujourd'hui que les solutions à nos problèmes soient simples. Et la simplicité c'est mon dada. Je l'écoutais car il avait besoin de parler. On a tous besoin d'être compris tel que nous sommes. Mais au bout d'une heure je ne me sentais plus très bien et je lui ai dit. Sans doute un début de grippe.

Quand je me suis endormi j'écoutais Lost Highway. Ma mémoire m'avait fait défaut car j'ai déjà vu ce film. Dès la première séquence du générique je m'en suis souvenu. De l'avoir vu mais aucun souvenir du contenu du film. C'est flou comme un rêve oublié. Il est sur cassette donc demain...

J'ai terminé Boris Vian L'écume des jours. Un très bon roman délicieusement onirique et absurde.

J'ai enchaîné avec le second livre de Ryszard Kapuscinski: Il n'y aura pas de paradis. Le livre raconte, entre autres récits, la guerre de 1969 entre le Honduras et le Salvador parce que, tenez-vous bien, le Salvador avait battu le Honduras 3 à 0 au match de qualification pour la Coupe du monde de soccer. Vingt mille victimes, morts et blessés. Faut le faire!!!

Bon je retourne dormir encore quelques heures. Il y a des jours ou c'est beaucoup mieux ainsi.

WeeMee

Hier c'était trop mignon de voir Caroline et Geneviève. Aujourd'hui c'est à mon tour et celui de Tocson deux de jouer. Lui il est plus ressemblant. Mais les deux ensemble... Il faut dire que les vêtements n'aident pas beaucoup dans un décor urbain qui n'a rien d'hivernal.

La petite vie

Ce matin par un froid sibérien je suis allé promener mes vidanges: deux sacs verts. C'est que dans mon arrondissement la collecte des déchets se fait le lundi soir et dans l'arrondissement voisin c'est le mardi matin. Comme je suis noctambule, il m'arrive de rater le ramassage. Les mettre plus tôt c'est prendre le risque d'une amende salée. Et comme l'autre arrondissement est à deux coins de rues...

Geneviève a décidé de ne pas parler politique sur son blogue et on peut la comprendre: je n'ai jamais vu une campagne aussi peu intéressante. Ils disent toujours les mêmes choses, les aspirants au pouvoir.

L'autre jour, non c'est pas vrai! Cette nuit j'ai failli laisser un commentaire sur le blogue d'un chialeux patenté. Mais je me suis retenu parce que c'est son blogue. Il a le droit tant qu'il veut. J'ai juste à ne pas le lire. Vivre et laisser vivre!

Niagara

Le nom évoque bien sûr les chutes et la région environnante. Pour d'autres il est synonyme du groupe musical français puis il y a le film de 1953 avec Marilyn Monroe. C'est ce dernier qui m'intéresse. Il est dans la liste de mes films préférés.

Mais pas à cause de Marilyn. Je ne l'aime pas vraiment. Trop artificielle, pas assez naturelle à mon goût. Un monstre sacré façonné par les studios, détourné de sa nature humaine pour devenir un produit de la culture: une icône des années mythiques du cinéma. La seule photographie que j'aime vraiment d'elle date de bien avant que Norma Jean ne soit déformée par son statut de star.

Au fait ceci n'est que mon opinion et c'est dit sans aucune méchanté. Quand je dis que je n'aime pas il ne faut surtout pas interpréter et en conclure que je déteste. Il y a tout un espace entre les deux.

Inutile donc de vous dire ce que je pensais de Anna Nicole Smith. Curieusement, elle sont mortes dans des circonstances assez similaires... Simple coincidence?

Non, celle que j'aime dans Niagara c'est Jean Peters. Tout le contraire du personnage joué par Marilyn. Je n'ai vu le film qu'une fois l'automne dernier à Radio... pardon!
Télé-Québec et ce fut un coup de coeur.

Pourquoi n'y a-t-il pas plus de film à la SRC ? Trois, mais si on enlève Le monde merveilleux de Disney, seulement deux films cette semaine! Heureusement qu'on peut encore voir Ciné-club le dimanche soir. Télé-Québec aussi présente trois films: les trois de David Lynch dont Lost Highway vendredi soir, Blue Velvet samedi et Une histoire vraie dimanche. Les amateurs seront comblés. Je vais programmer Lost Highway que je n'ai jamais vu si ma mémoire est bonne.

Et si je ne parle pas du cinéma des autres chaînes francophones c'est qu'il y a beaucoup trop de publicités pour appeler ça du cinéma.

J'ai vu Le poète danois à TQc la fin de semaine passée. Un petit clin d'oeil de la vie.

Lise a raison

Comme Lise Ravary n'a pas eu beaucoup de commentaires à propos de son texte sur le foulard. Je veux lui dire qu'elle a raison. Vous savez l'histoire de l'arbitre et du hijab. Tu as raison Lise: c'est juste un foulard!
Le Québec n'est pas une dictature idéologique et nous sommes non seulement libre de penser, mais aussi de nous exprimer comme nous le voulons. Je crois que la petite pouvait jouer au soccer avec son foulard librement. Le chef a raté une belle occasion de se taire sur le sujet. Il ne faut pas toujours confondre musulman et islamiste radical, hijab et djihad extrémiste. il y a encore des gens qui ont peur par ignorance. Tout semble dépendre de ce que l'objet symbolise dans notre esprit.

Surdité

Les sourds ne sont pas tous des sourds profonds et muets. C'est comme la publicité de l'INCA qui disait: 80% des gens que nous aidons voient un peu. C'est juste pour dissiper un malentendu car oui il y a des malentendants mais comme le terme le dit ce sont des gens qui entendent mal. Disons que ce sont plus des entendants que des sourds alors que ceux qui sont dans ma catégorie sont plus sourds qu'entendants. Je vais peut être faire des jaloux mais quand j'enlève mes prothèses auditives c'est le silence total. Pour dormir c'est le nec plus ultra comme disent nos cousins. Mais c'est bien peu un seul avantage sur de multiples désavantages. Sinon ce ne serait pas un handicap.
Je suis devenu sourd à l'âge de cinq ans. Suite à une injection d'antibiotique. Ma surdité est neuro sensorielle bilatérale sévère. Jeune je suis allé quelques mois (près de deux ans) à l'institut des sourds muets. Mais je n'y étais pas vraiment à ma place. Comme ce n'était guère mieux à l'école"normale" je suis devenu une sorte de loup des steppes à ma manière. Aujourd'hui je vais à l'institut Raymond Deward pour mes services: aide auditives pour la télévision, réveil vibrateur, avertisseur de sonnerie téléphonique visuel. Il faut dire que la technologie a rendu de nombreux services aux personnes sourdes depuis A.G. Bell et que l'internet est de loin la plus intéressante. On l'a surnommée l'autoroute des sourds.

Lecture

J'attends toujours que le livre de Jean Barbe soit aéré. Mais rassurez-vous comme je suis un boulimique de lecture, j'ai parcouru La mort d'un commis voyageur d'Arthur Miller. Pendant ma lecture je pouvais voir tantôt le regretté Jean Duceppe, tantôt Dustin Hoffman dans le rôle de Willy Loman et John Malkovich dans celui de son fils Biff.
Puis j'ai débuté L'écume des jours de Boris Vian. On dirait un dessert après le plat principal. Un sorbet à la framboise pétillant dans la bouche. Tout un contraste entre les deux livres.
Moi qui ai longtemps hésité à l'acheter parce que j'imaginais l'écume à la bouche alors que jusqu'à maintenant cela ressemble plus à l'écume d'un sirop au fruit en train de réduire à feu doux.

Le temps qui passe

Le temps qui passe

La soirée des oscars

Je suis revenu en taxi de l'ancien Provigo de la rue Mont Royal parce que j'avais trop de sacs pour marcher. Le chauffeur sort pour ouvrir la valise. je croyais voir Michael Moore! Son vrai sosie. La corpulence, l'apparence, la barbe, la casquette, les lunettes. Nous avons discuté politique pendant le trajet: de politique internationale, américaine, nationale et provinciale. J'habite loin direz-vous? Pas vraiment mais il s'est stationné devant chez moi une bonne demi heure et nous avons discuté en toute simplicité. Une voiture en stationnement est l'endroit idéal pour une conversation avec un sourd comme moi. Je lui enviait sa sérénité. Moi la politique me prend aux tripes. C'est viscéral...

Bon mais comme en politique on n'est pas à une contradiction près c'est pour cela que nous avons discuté le chauffeur et moi. Bien sur, on a parlé du chef qui n'était visiblement pas prêt. Comme quand on doit rendre un travail de chimie organique le lendemain et qu'on n'a pas encore lu les chapitres concernés. Les autres partis c'est bien qu'ils soient là. C'est là qu'on était d'accord "Michael" et moi: sur le pluralisme politique. Le pays est assez grand disait-il pour que chacun y trouve sa place. Et c'est bon de voir l'exercice de la démocratie. Le chef peut dire ce qu'il veut ; le gouvernement en place peut faire comme il veut, c'est pour cela des élections et les autres font entendre d'autres sons de cloches. C'est comme une équation qui se met en place. L'exercice devrait être rationel mais c'est loin d'être le cas.

Quel rapport avec les oscars?

C'est que j'ai été un peu déçu. En rentrant j'ai allumé la télé pour voir la fin de la soirée.
Tocson 2 voulait sortir. Je met mes achats au frigo. Je sors Toc quelques minutes puis je m'installe avec un sac de Miss Vicky mais il n' y a pas eu de véritable magie. Quelques surprises agréables: Pilobolus, Eva Green et Jennifer Hudson.

jeux de mots au parti

Il y a d'abord l'absence du mot référendum dans le programme écrit, remplacé par un nouveau mot à connotation moins négative, parce que les sondages le disent: la population ne veut pas d'un nouveau référendum sur la souveraineté, alors on utilise le mot consultation populaire. Comprenons-nous il s'agit de la même chose. Le chef l'a souligné dans des entrevues radiophoniques et télévisées. Un chat est un chat direz-vous? Un candidat le pense aussi. Il a dit: ''l'important est d'attraper la souris''...!
Oui mais en campagne électorale le sens des mots a son importance. Après tout c'est de prendre le pouvoir qu'il s'agit et tous les jeux de mots sont permis: la fin justifie les moyens. À preuve ce jeu de mot homonymique simpliste du même candidat sur le menton et le mensonge qu' on ne devrait retrouver que dans un spectacle d'humour. Décidement le parti aime jongler avec les mots alors qu'il devrait faire preuve de rigueur.
Remarquez dans les discours comme le mot menteur reviens souvent c'est bien beau de le dire mais il faut surtout le démontrer.