12 avril 2007

Sursaut onirique

Je me suis réveillé en sursaut d'un cauchemar kafkaïen. Le genre de rêve qui se confond avec la réalité. Un imbroglio administratif. Je ne sais pas pourquoi mais j'ai mon ordi dans les bras, pas mon portable mais l'écran de ma tour qui pèse lourd et j'ai rendez vous dans un centre administratif . Je prend un numéro dans la salle d'attente sur une petite distributrice rouge et noire en plastique fixée sur la colonne de béton juste en face du comptoir. La salle est immense et des rangées de chaises sont disposées en carrés. Chaque carré compte six rangées de six chaises. Derrière les comptoirs des dizaines de préposées discutent avec des gens. On appelle le numéro 85 bz cela tombe bien c'est justement le mien mais une autre personne se lève et va vers le comptoir. Elle a aussi le 85 bz. La préposée m'explique que je n'ai pas pris mon coupon dans la bonne distributrice qu'il fallait le prendre sur celle qui est à coté de la porte du mur de droite. Sa droite qui se trouve être ma gauche. Mais pourquoi en mettre une juste devant son comptoir cela porte à confusion. elle ne sait pas ce que la distributrice fait là. Sans doute est-ce pour le comptoir de gauche situé à ma droite? Je lui tend ma feuille de convocation qu'elle regarde. Apparamment je ne suis pas au bon endroit. Je dois sortir et me rendre trois portes plus au sud. Mais si je veux, je peux prendre le couloir derrière son comptoir et monter l'escalier au fond de l'entrée. (...)

Je reviens dans la même salle qu'au début mais cette fois je dois aller au comptoir du fond qui longe le mur de gauche, ma gauche, Tous les comptoir sont en bois massif, du chêne ou de l'érable. Je vais vers le premier guichet libre. La préposée prend ma feuille de convocation et disparait derrière une porte. Revient, me remet une note de service et me demande de me rendre aux trois derniers guichets. Rendu là, je vois que tous les employés sont en train de fumer. Cela pue et je suis surpris car je croyais les lieux publiques non-fumeur. Un employé en chemise grise à manches longues part avec ma note. Il y a ceux qui ont des chemises blanches à manches courtes mais ils semblent ne rien faire à part parler entre eux. Je leur dit, comme ça: "Dans deux semaines vous ne fumerez plus!" Ils me regardent dédaigneusement d'un air de fausse supériorité en voulant dire: essaie donc pour voir. (...)

Après quelques minutes d'attentes, et comme le préposé ne semble pas revenir, je demande à voir leur supérieur. Il arrive sur le champ. Je lui dis que j'attends depuis près d'une heure. Il sursaute de surprise, se confond en excuse et me demande de le suivre à la recherche de l'employé disparu. Nous traversons des salles et des couloirs. Tout change, même ceux qui fumaient ne fument plus... Finalement nous ne savons plus trop quoi faire car l'employé est introuvable, ma note de service disparue avec lui et nous ne retrouvons pas celle qui a pris ma feuille de convocation et qui aurait pu dire pourquoi je suis là. Moi je ne le sais même pas... (...)

Aucun commentaire: