Je suis affligé d'une drôle de tare: il suffit que je décide de faire une chose que je n'ai pas vraiment envie de faire pour qu'elle soit encore plus difficile à réaliser. Comme si le projet était catapulté aux calendes grecques. Depuis que j'ai décidé de faire le ménage dans le logement, il est encore plus à l'envers, sens dessus-dessous, un véritable capharnaüm. Moi qui rêve d'un logement zen, je vis dans un souk. Hier j'écoutais
Babel le dernier film d'Alejandro Gonzalez Innaritu et je trippais sur l'appartement de Tokyo pas à cause de la fille mais parce que tout est feng shui, en ordre, à sa place. C'est vrai qu'il est au 31e étage d'un édifice en verre alors que moi je suis dans un sous sol en béton, six pieds sous terre et que mes stores sont toujours fermés; que lui il a forcement une femme de ménage et moi non; que lui il est un personnage imaginaire alors que moi je suis dans la réalité. Mais en fin de compte pas si certain de ça que je veux vivre dans l'appart d'un magazine même le temps d'une photo.
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