28 février 2007

Lecture


J'attends toujours que le livre de Jean Barbe soit aéré. Mais rassurez-vous comme je suis un boulimique de lecture, j'ai parcouru La mort d'un commis voyageur d'Arthur Miller. Pendant ma lecture je pouvais voir tantôt le regretté Jean Duceppe, tantôt Dustin Hoffman dans le rôle de Willy Loman et John Malkovich dans celui de son fils Biff.
Puis j'ai débuté L'écume des jours de Boris Vian. On dirait un dessert après le plat principal. Un sorbet à la framboise pétillant dans la bouche. Tout un contraste entre les deux livres.
Moi qui ai longtemps hésité à l'acheter parce que j'imaginais l'écume à la bouche alors que jusqu'à maintenant cela ressemble plus à l'écume d'un sirop au fruit en train de réduire à feu doux.

Le temps qui passe


Le temps qui passe

26 février 2007

La soirée des oscars




Je suis revenu en taxi de l'ancien Provigo de la rue Mont Royal parce que j'avais trop de sacs pour marcher. Le chauffeur sort pour ouvrir la valise. je croyais voir Michael Moore! Son vrai sosie. La corpulence, l'apparence, la barbe, la casquette, les lunettes. Nous avons discuté politique pendant le trajet: de politique internationale, américaine, nationale et provinciale. J'habite loin direz-vous? Pas vraiment mais il s'est stationné devant chez moi une bonne demi heure et nous avons discuté en toute simplicité. Une voiture en stationnement est l'endroit idéal pour une conversation avec un sourd comme moi. Je lui enviait sa sérénité. Moi la politique me prend aux tripes. C'est viscéral...

Bon mais comme en politique on n'est pas à une contradiction près c'est pour cela que nous avons discuté le chauffeur et moi. Bien sur, on a parlé du chef qui n'était visiblement pas prêt. Comme quand on doit rendre un travail de chimie organique le lendemain et qu'on n'a pas encore lu les chapitres concernés. Les autres partis c'est bien qu'ils soient là. C'est là qu'on était d'accord "Michael" et moi: sur le pluralisme politique. Le pays est assez grand disait-il pour que chacun y trouve sa place. Et c'est bon de voir l'exercice de la démocratie. Le chef peut dire ce qu'il veut ; le gouvernement en place peut faire comme il veut, c'est pour cela des élections et les autres font entendre d'autres sons de cloches. C'est comme une équation qui se met en place. L'exercice devrait être rationel mais c'est loin d'être le cas.

Quel rapport avec les oscars?

C'est que j'ai été un peu déçu. En rentrant j'ai allumé la télé pour voir la fin de la soirée.
Tocson 2 voulait sortir. Je met mes achats au frigo. Je sors Toc quelques minutes puis je m'installe avec un sac de Miss Vicky mais il n' y a pas eu de véritable magie. Quelques surprises agréables: Pilobolus, Eva Green et Jennifer Hudson.

24 février 2007

jeux de mots au parti

Il y a d'abord l'absence du mot référendum dans le programme écrit, remplacé par un nouveau mot à connotation moins négative, parce que les sondages le disent: la population ne veut pas d'un nouveau référendum sur la souveraineté, alors on utilise le mot consultation populaire. Comprenons-nous il s'agit de la même chose. Le chef l'a souligné dans des entrevues radiophoniques et télévisées. Un chat est un chat direz-vous? Un candidat le pense aussi. Il a dit: ''l'important est d'attraper la souris''...!
Oui mais en campagne électorale le sens des mots a son importance. Après tout c'est de prendre le pouvoir qu'il s'agit et tous les jeux de mots sont permis: la fin justifie les moyens. À preuve ce jeu de mot homonymique simpliste du même candidat sur le menton et le mensonge qu' on ne devrait retrouver que dans un spectacle d'humour. Décidement le parti aime jongler avec les mots alors qu'il devrait faire preuve de rigueur.
Remarquez dans les discours comme le mot menteur reviens souvent c'est bien beau de le dire mais il faut surtout le démontrer.

23 février 2007

Départ raté

Départ raté pour le chef devant l'hôpital de St-Hyacinthe c'est trop facile de rendre le gouvernement actuel responsable de tout ce qui ne va pas dans le domaine de la santé surtout d'une bactérie comme le Clostridium difficile sur laquelle il n'a aucun contrôle. Cela relève de la santé publique. Tellement facile que je crois qu'il vient d'attacher les lacets de ses souliers ensemble dès le deuxième jour de la campagne. J'ai été hospitalisé au mois de novembre dernier et je peux dire que tout s'est bien passé dès mon arrivée à l'urgence le jeudi soir jusqu'à ma sortie le mardi suivant. J'ai toutefois remarqué une chose depuis: les gens ne se lavent pas les mains. Je ne parle pas juste à l'hôpital, je veux dire partout en général: au restaurant, à l'épicerie, à la pharmacie, aux toilettes. On ne va pas me dire que c'est la faute du gouvernement.

21 février 2007

temporaire

Je suis affligé d'une drôle de tare: il suffit que je décide de faire une chose que je n'ai pas vraiment envie de faire pour qu'elle soit encore plus difficile à réaliser. Comme si le projet était catapulté aux calendes grecques. Depuis que j'ai décidé de faire le ménage dans le logement, il est encore plus à l'envers, sens dessus-dessous, un véritable capharnaüm. Moi qui rêve d'un logement zen, je vis dans un souk. Hier j'écoutais Babel le dernier film d'Alejandro Gonzalez Innaritu et je trippais sur l'appartement de Tokyo pas à cause de la fille mais parce que tout est feng shui, en ordre, à sa place. C'est vrai qu'il est au 31e étage d'un édifice en verre alors que moi je suis dans un sous sol en béton, six pieds sous terre et que mes stores sont toujours fermés; que lui il a forcement une femme de ménage et moi non; que lui il est un personnage imaginaire alors que moi je suis dans la réalité. Mais en fin de compte pas si certain de ça que je veux vivre dans l'appart d'un magazine même le temps d'une photo.

19 février 2007

C'est fou...

Depuis quelques jours je vais bien et c'est fou comme cela fait du bien de se sentir bien. Pas besoin de monter l'himalaya, les quelques marches de mon sous sol me suffisent. C'est vraiment bien de lire les blogues à gauche et à droite, au hasard des liens. J'ai découvert Caroline à Londres. J'adore lire les autres blogues beaucoup plus que d'écrire le mien. Car j'ai bien peu de chose à dire comparativement à plusieurs. Je pense, entre autres, à Sandra la camionneuse que je lis tous les jours. J'ai marché un peu sous la neige et le froid ce soir. C'est juste ça le bonheur (le mien). Je suis allé chez Renaud Bray acheté Boris Vian L'écume des jours et j'écoutais du blues à l'émission de Dan Berhman à la radio de Radio Canada sur le ipod. Puis je suis rentré me préparer à souper. Voilà ma soirée.

16 février 2007

Un livre actuel


Il y a quelques années j'ai lu un livre d'Amin Maalouf qui aide à réfléchir sur la question des accomodements. Le titre : Les identités meurtrières. Un livre qui parle du besoin d'appartenance collective qui engendre la peur de la différence et par conséquent la méfiance et la violence.

"Depuis que j'ai quitté le Liban pour m'installer en France, que de fois m'a-t-on
demandé, avec les meilleures intentions du monde, si je me sentais " plutôt
français " ou " plutôt libanais ". Je réponds invariablement : " L'un et l'autre
! " Non par quelque souci d'équilibre ou d'équité, mais parce qu' en répondant
différemment, je mentirais. Ce qui fait que je suis moi-même et pas un autre,
c'est que je suis ainsi à la lisière de deux pays, de deux ou trois langues, de
plusieurs traditions culturelles. C'est cela mon identité ? " Partant d'une
question anodine qu'on lui a souvent posée, Amin Maalouf s'interroge sur la
notion d'identité, sur les passions qu'elle suscite, sur ses dérives
meurtrières. Pourquoi est-il si difficile d'assumer en toute liberté ses
diverses appartenances ? Pourquoi faut-il, en cette fin de siècle, que
l'affirmation de soi s'accompagne si souvent de la négation d'autrui ? Nos
sociétés seront-elles indéfiniment soumises aux tensions, aux déchaînements de
violence, pour la seule raison que les êtres qui s'y côtoient n'ont pas tous la
même religion, la même couleur de peau, la même culture d'origine ? Y aurait-il
une loi de la nature ou une loi de l'Histoire qui condamne les hommes à
s'entretuer au nom de leur identité ? C'est parce qu'il refuse cette fatalité
que l'auteur a choisi d'écrire les Identités meurtrières, un livre de sagesse et
de lucidité, d'inquiétude mais aussi d'espoir."


15 février 2007

Télévision

Jamais je n'écoute TVA mais ce soir j'ai voulu regarder Le banquier animé par Julie Snyder. Je voulais juste jeter un coup d'oeil et suis resté jusqu'à la fin pour voir si le candidat aurait de la chance ou non car c'est vraiment juste de cela qu'il s'agit. Ce dernier était particulièrement malchanceux avec seulement cinq dollars dans sa valise, il a refusé toutes les offres sauf la dernière. J'ai trouvé Julie impeccable dans son rôle d'animatrice.

Puis tant qu'à faire autant regarder Taxi 0-22, l'émission qui suivait. Quelle déception... J'ai tenu cinq ou dix minutes! Un chauffeur frustré qui chiale... sans commentaire!!! J'aime mieux lire les ''déambulations nocturnes" d'un vrai conducteur de taxi montréalais. ici

13 février 2007

scoop


J'ai écouté Scoop de Woody Allen la nuit dernière. Une comédie policière avec Scarlett Johansson. Tout au long du film on a vraiment l'impression qu'elle s'amuse. Un film léger et divertissant fort bien ficellé. Woody Allen est un de mes réalisateurs préférés. L'autre étant Roman Polanski.

J'ai débuté la lecture de Comment devenir un monstre de Jean Barbe mais l'odeur de l'encre m'a fait larmoyer et éternuer. Je vais devoir attendre, laisser le livre s'aérer un peu. C'est mieux que de prendre un cachet antihistaminique à chaque lecture. J'ai la même réaction avec le journaux. Je ne peux les lire qu'à l'extérieur de chez moi. Heureusement il y a les cyberversions .

4 février 2007

Vivre la nuit

Je souffre d'insomnie. Je n'ai pas dormi de la journée. Il est 16h et le soleil va bientôt se coucher mais il y a encore tant de chose à faire dans la maison. J'ai des années de retard. Oui, oui je sais que le temps perdus ne se rattrappe pas... Pourquoi ce réveil soudain? Parce que j'ai eu un incident cardio-vasculaire en novembre. Et je veux changer certaines habitudes dans ma vie. Ce blogue, je veux qu'il soit motivateur et exutoire.

3 février 2007

Matinal


Pour une rare fois je me réveille à 8h. J'ouvre les stores et laisse entrer la lumière. Un peu de soleil dans un sous-sol qui ne le voit vraiment pas souvent. Je suis un oiseau de nuit, un vrai hibou. Ce qui explique le désordre dans un certain sens. Le proprio JMC a décidé de me donner un coup de pouce: réparer et peinturer la salle de bain. J'aurai surement le moral à la hausse dans les prochains jours. Une photo de Tocson Deux

1 février 2007

Dring

En fait ce n'est pas dring mais une lumière qui clignote. Le téléphone sonne. Allô? Vous avez un appel de ... acceptez-vous les frais? Un appel de mon frère!! On ne s'est pas parlé depuis des lunes. On ne parle pas le même langage mais parfois on parvient à se comprendre. Deux mondes lui et moi. Il parle de wing, de code, de cellule et de temps. Beaucoup de temps comme dans Temps dur. De fait, c'est quand j'ai vu cette série que j'ai un peu mieux compris les éléments de sa vie.