Débutons par le soccer. Je n'aime pas le mot foot. Surtout prononcer à la française. A la rigueur je peux comprendre pour les british mais pas dans la langue de Molière. Soccer donc: grande finale demain en coupe européenne. L'Allemagne contre l'Espagne et ce sera tout un match. J'ai bien hâte de regarder. J'aime les deux équipes pour des raisons divergentes. Comme le dit l'expression: entre les deux mon cœur balance. En fait, le cœur, il est du coté de l'Espagne mais la raison penche vers l'Allemagne. C'est typique chez moi d'être ainsi déchiré parfois. Ce qu'il y a de bien, c'est que peu importe le gagnant, je ne serai pas déçu. De toute façon, je ne suis pas du genre à casser la baraque. Chez moi tout est intériorisé. Trop parfois, d'ou mes longues absences.
Mais j'ai trouvé depuis le mois de mars un bon moyen de m'amuser tout en restant à la maison: le poker en ligne. C'est venu subitement sans crier gare. Je zappais comme à mon habitude pendant la nuit quand je suis tombé sur une émission ou il y avait Victoria Coren comme seule femme à la table de jeu. C'est ce qui a attiré mon attention. Et mon image négative du jeu s'est estompée en quelques minutes. Ainsi le poker n'était pas du tout une affaire de virilité entre cowboys dans un saloon mais un jeu ou la finesse, la stratégie et l'intelligence pouvaient aussi avoir leur place. Bien sur ce sont les joueurs agressifs qui se font le plus remarquer. Depuis je joue assez régulièrement pour des sommes sans grandes importances.
